L'Electeur (forcé) et le Macron

La Cigale et la Fourmi
L'Electeur (forcé) et le Macron

La Cigale, ayant chanté
L'électeur ayant voté
Tout l'été,
Par choix forcé
Se trouva fort dépourvue
Se trouva fort dépourvu
Quand la bise fut venue :
Quand Macron fut élu.
Pas un seul petit morceau
Pas un seul petit aveu
De mouche ou de vermisseau.
De ce hold up de vrai Mafieu.
Elle alla crier famine
Il alla crier usurpation
Chez la Fourmi sa voisine,
Chez l'opportuniste Macron
La priant de lui prêter
Le priant de lui concéder
Quelque grain pour subsister
Quelques pouvoirs à négocier
Jusqu'à la saison nouvelle.
Jusqu'à l'élection nouvelle.
"Je vous paierai, lui dit-elle,
«Ce vote est accidentel
Avant l'Oût, foi d'animal,
Lui dit-il, un choix moral,
Intérêt et principal. "
Mais en rien doctrinal»
La Fourmi n'est pas prêteuse :
Le Macron est bon baratineur
C'est là son moindre défaut.
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Que faisiez-vous le FN si haut?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Dit-il à cet objecteur?
- Nuit et jour à tout venant
-Les médias me culpabilisant
Je chantais, ne vous déplaise.
Je vous soutenais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
-vous me souteniez? J'en suis fort aise
Eh bien! dansez maintenant.
En bien! Pleurez maintenant