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Publié par goutelle


LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE
La "Démocratie" malade du FN



 

Un mal qui répand la terreur,
Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Mal que les prolos en leur fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Inventèrent pour punir l' oligarchie
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Le FN (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Capable de détruire en un jour la Nation
Faisait aux animaux la guerre.
Faisait la guerre à notre  "démocratie".
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
Elles ne mourait pas encore, mais elle était bien frappée.
On n'en voyait point d'occupés
On ne la voyait point occupée
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
A en chercher les causes par la sociologie.
Nul mets n'excitait leur envie.
Nulle critique n'inquiétait sa  vie.
Ni Loups ni Renards n'épiaient
Ni Hollande ni Macron n'attaquaient
La douce et l'innocente proie.
La montée et l'arrivée de l'effroi.
Les Tourterelles se fuyaient ;
Les ouvriers les fuyaient.
Plus d'amour, partant plus de joie.
Plus de justice, partant plus de foi.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Macron tint conseil, et dit: Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Je crois que Le vote a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Pour nos péchés cette infortune:
Que le plus coupable de nous
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Se sacrifie pour guérir ce légitime courroux:
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Peut-être il obtiendra la guérison commune,
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
On fait de pareils dévouements:
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
Ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
Pour moi, satisfaisant les appétits des patrons,
J'ai dévoré force mouton
J'ai fabriqué la loi Macron ;
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
En avaient-ils besoin ? Nulle urgence :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Même il m'est arrivé quelquefois d'engraisser
Le Berger
Mes amis les banquiers.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi
Car on doit souhaiter selon toute justice
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
Que le plus coupable périsse.
Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Sire, dirent les médias, vous êtes  Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce.
Et bien, saigner ouvriers, racailles, sotte espèce.
Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes, Seigneur,
Est-ce un péché ? Non non. Vous leur fîtes , Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur;
En les exploitant beaucoup d'honneur ;
Et quant au Berger, l'on peut dire
Et quant aux chômeurs, l'on peut dire
Qu'ils était digne de tous maux,
Qu'ils sont dignes de tous  maux
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Etant de ces assistés quasi animaux
Se font un chimérique empire
Qui font que nos rentes ne puissent grandir.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
Ainsi dit l'éditocrate, et bourgeois d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances
Du MEDEF, ni du PS, ni des autres pouvoirs
Les moins pardonnables offenses.
Leurs création du vote exutoire.
Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins,
Toutes les dominants, jusqu'aux simples Mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L'Âne vint à son tour, et dit : J'ai souvenance
Le Prolo vint à son tour, et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
Que la loi El Khomri passant
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
La précarité, le travail harassant, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Quelque rage aussi me poussant ,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je vomis par ce vote ma vie exsangue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
Je n'avais nul espoir, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le Baudet.
A ces mots on cria haro sur l'ouvrier.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Un bobo bien à l'abri prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit Animal,
Qu'il fallait diaboliser cet Ouvrier Animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Ce pelé, ce galeux qui n'acceptait pas son mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Son droit de vote fut jugé discutable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Refuser mondialisation ! Quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
Rien que son immoralité n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.
D'expliquer son vote: on le lui fit bien savoir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir.
Les jugements des médias vous rendront blanc ou noir.

 

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